Briser le cycle de l’intimidation | L’approche novatrice de Linda Valade
Et s’il existait un précurseur à l’intimidation verbale et physique ? S’il était possible de reconnaître les signes et d’agir avant l’escalade de la violence ?
Alors que l’intimidation est partout et qu’elle constitue un véritable fléau dans les écoles, la Charlemagnoise Linda Valade vient de publier un livre qui tend à démontrer qu’il est possible d’agir en amont pour prévenir et réduire l’intimidation dès ses premières manifestations; aujourd’hui banalisées, voire quasi invisibles.
Mettre fin à l’immunité du «Quoi? Je n’ai rien dit!»
«Pour véritablement valoriser l'inclusion et la diversité, les entreprises doivent intégrer la notion d'intimidation silencieuse. Sans cela, ce phénomène persistera et il sera ardu de créer de véritables espaces de confiance, propices aux relations bienveillantes et authentiques.»
Améliorer les relations humaines, un geste à la fois
Des yeux qui roulent, un soupir agacé… Des micro-expressions quotidiennes qui s’apparentent à une forme de violence que Linda Valade, enseignante Québécoise en communication non-verbale et intervenante auprès d’entreprises, nomme « intimidation silencieuse ». Dans l’extrait du guide intitulé, « J’te vois » (Éditions Un million de rêves), elle nous donne les clefs pour identifier, sensibiliser et en finir avec ce harcèlement insidieux qui règne dans le monde du travail.
Dans l’extrait de votre guide, vous expliquez comment identifier et se protéger de « l’intimidation silencieuse », qu’est-ce que c’est, concrètement ?
On connaît l’intimidation verbale, ou physique, mais l’intimidation silencieuse, ce sont tous ces comportements qui ne relèvent pas de ce champ. Des gestes, des postures, des micro-expressions, tout ce qu’on peut lire sur le corps ou le visage, communique et donne de l’information. Ça peut être des soupirs, des regards ou une absence de regard, de l’exclusion… Mais pour que ce soit de l’intimidation silencieuse, il se doit d’y avoir derrière une intention de prendre un ascendant sur l’autre. En France, on parle de harcèlement. C’est exactement la même chose.
L'intimidation silencieuse : une forme de harcèlement qui ne dit pas son nom
Des yeux qui roulent, un soupir agacé… Des micro-expressions quotidiennes qui s’apparentent à une forme de violence que Linda Valade, enseignante Québécoise en communication non-verbale et intervenante auprès d’entreprises, nomme « intimidation silencieuse ». Dans l’extrait du guide intitulé, « J’te vois » (Éditions Un million de rêves), elle nous donne les clefs pour identifier, sensibiliser et en finir avec ce harcèlement insidieux qui règne dans le monde du travail.
Dans l’extrait de votre guide, vous expliquez comment identifier et se protéger de « l’intimidation silencieuse », qu’est-ce que c’est, concrètement ?
On connaît l’intimidation verbale, ou physique, mais l’intimidation silencieuse, ce sont tous ces comportements qui ne relèvent pas de ce champ. Des gestes, des postures, des micro-expressions, tout ce qu’on peut lire sur le corps ou le visage, communique et donne de l’information. Ça peut être des soupirs, des regards ou une absence de regard, de l’exclusion… Mais pour que ce soit de l’intimidation silencieuse, il se doit d’y avoir derrière une intention de prendre un ascendant sur l’autre. En France, on parle de harcèlement. C’est exactement la même chose.
L’intimidation silencieuse en milieu de travail : des signes à ne pas négliger
Linda Valade, autrice du livre «J’te vois!», entend sensibiliser le monde du travail à cette forme de violence sans paroles dont on a encore peu conscience. Entretien.
Après une carrière dans le milieu bancaire, Linda Valade fait de la communication non verbale dans le monde des affaires sa spécialisation. Ses interventions sur le terrain l’amènent à s’intéresser à ce qu’elle appelle l’intimidation silencieuse, un phénomène qui passe trop souvent inaperçu. Avec la publication du guide «J’te vois!», la fondatrice de l’Institut VERUM espère conscientiser le milieu des affaires et ainsi faire taire ces comportements qui laissent bien plus de traces qu’on ne le croit.
Non à l’intimidation silencieuse et au harcèlement discret au travail
Il y a une dizaine d’année, la formatrice en communication relationnelle Linda Valade a décidé d’inclure un volet sur « l’intimidation silencieuse » dans ses ateliers en entreprise. Selon elle, c’est en reconnaissant et nommant cette forme insidieuse d’intimidation que l’on parvient à créer des milieux de travail à la fois performants, ouverts et inclusifs, où chacun se sent libre de s’exprimer. Entrevue avec l’autrice de « J’te vois ».
L’intimidation silencieuse… vous connaissez ?
Il y a une dizaine d’année, la formatrice en communication relationnelle Linda Valade a décidé d’inclure un volet sur « l’intimidation silencieuse » dans ses ateliers en entreprise. Selon elle, c’est en reconnaissant et nommant cette forme insidieuse d’intimidation que l’on parvient à créer des milieux de travail à la fois performants, ouverts et inclusifs, où chacun se sent libre de s’exprimer. Entrevue avec l’autrice de « J’te vois ».